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Mathilde et José, Compagnons de jeu, gambadent dans la campagne. Mathilde découvre un livre parmi la multitude d’objets qui composent le trésor de José.
Ce livre appartenait à L’arrière grand-père de José. Il avait parcouru le monde, et en avait ramené des notes, des impressions. L’ouvrage, ayant traversé plusieurs générations, était devenu au fil du temps un grimoire au pouvoir magique ; celui de réaliser tous les vœux. En tous cas, c’est ainsi que José le présente à Mathilde.
Tout de suite, Mathilde est subjuguée par l’objet et la magie opère.
Quelques années plus tard, Mathilde et José se marient. Lorsque Léonce vient au monde, Mathilde formule toutes sortes de vœux en utilisant le fameux grimoire qui ne l’a jamais quittée. Elle désire que son enfant soit unique, qu’il possède des dons exceptionnels…
Est-ce grâce à Mathilde et ses vœux ? est-ce dû au hasard ? toujours est-il que Léonce n’est pas un enfant comme les autres…
C’est ainsi que commence l’histoire étrange de Léonce l’enfant qui voulait voler.
Bébé, Léonce intrigue. Ses cris ressemblent à des cui-cui incessants, poussant à bout Mathilde et José. Plus sa voix s’étoffe, plus elle devient ingérable. Seuls, les oiseaux semblent sensibles aux vibrations de ses cordes vocales.
Il paraît donc évident de canaliser cette voix. Léonce prend, alors, des cours de chant. Mais un jour il décide de libérer l’oiseau de son professeur. C’est alors qu’une suite d’événements ennuyeux et surprenants surviennent.
Léonce est friand de ver de terre, mais n’aime pas les œufs. Il a une peur immodérée des chats, même en peluche. Il ramasse patiemment tout le petit-bois qu’il trouve, Grimpe à la cime des arbres lorsqu’il est malheureux ou en colère, distribue toutes sortes de graines aux oiseaux…
L’attitude de Léonce reste bien mystérieuse aux yeux de ses jeunes parents.
A l’école, l’incompréhension est grande. Il est le soufre douleur de ses petits camarades. Ils utilisent ses peurs pour se moquer de lui.
Mais Léonce est fort de son pouvoir, et il va leur montrer à ces petits bourreaux, ce que lui, Léonce, peut faire. Il saute de la cime de l’arbre et s’envole.
La chute n’est pas grave, mais c’est à l’hôpital que Mathilde et José récupèrent leur enfant. Ils sont désemparés…
Les années ont passé, José vient de réussir un concours. L’occasion rêvée de passer à autre chose et partir de leur village de Bretagne. Une lueur d’espoir naît au sein du couple, Paris est synonyme d’ouverture de renouveau car malheureusement les symptômes de Léonce n’ont fait que croître.
Dans l’arbre, qui jouxte la maison de ses parents, surplombant les lieux, Léonce trône dans le nid gigantesque qu’il s’est fabriqué.
FIN de l’épisode.
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